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Dickos, ou l’art de changer de sujet

Dickos entre dans la catégorie des meilleurs potes. Des fois je voudrais le tuer, mais à force de le pratiquer, je commence à réussir à le supporter.
Pourquoi ? Parce que c’est le Maître de la Putaghjia.

Oui, on ne peut pas parler de Dickos sans parler des autres.

En mal de préférence.

Mais attention ! Tous le mal qui est dis doit être prouvé, et ne dois surtout pas être du domaine de la rumeur.

La Putaghjia, c’est du sérieux, pas du ragot de concierge.

Bon, je m’explique : la Putaghjia (Prononcez "Poutadjia" mais en perdant le dernier "a" dans un souffle), c’est l’art de parler des autres, en se basant sur des faits, et rien que des faits. Beaucoup l’apparenterais au commérage, mais on est très loin de ce vil procédé. Dans le commérage, il y a tout de suite une notion de fausse rumeur, de mensonge éhonté visant à détruire la réputation d’autrui.

L’avantage de la Putaghjia, c’est qu’elle permet la Magagne.
Oh.
Encore un mot bizarre.
Désolé.

La magagne, c’est quand on se fout ouvertement de la gueule de quelqu’un. Mais pas pour être méchant, c’est de l’humour la magagne [1] [2]. Bizarremment, ça ne marche que dans le sud de la France (les mots bizarres que j’écris mal depuis le début de ce texte sont d’origine Corse). Les gens du Nord, ils sont pas drôles, ils comprennent rien aux galéjades (le mot marseillais pour magagne).

Mais revenons à Dickos.
Ouvrant ses dossiers virtuels sur ses genoux, il cherche le nom de la cible. Rapidement il le trouve, et c’est parti pour un bon moment de rigolade. Je l’avoue on est souvent méchant. Mais on ne se permet la putaghjia que sur des gens qu’au fond, quoi qu’on dise, on aime bien.
Certains dossiers sont très très volumineux. En effet, étonnamment, certaines personnes semble attirer la Putaghjia comme si le but secret de leur vie était de remplir les dossiers de Dickos.

Je sens que certains d’entre vous veulent des noms, mais vous pouvez toujours rêver. La Putaghjia, ça se fait entre pote. Vous n’avez qu’à avoir des amis !

Je crois que je suis arrivé au bout de ma démonstration, et bizarrement, je n’ai pas beaucoup parler de Dickos...
Sans doute parce que je ne dis jamais du mal de mes amis au gens que je ne connais pas. C’est ça l’art de la Putaghjia...


[1un exemple : ahah, comme t’as dégueulassé ton jean en gerbant dessus hier soir tellement t’avais bu !

[2Un autre : Elles étaient deux et tu te souviens de rien ? Ahah, t’es trop naze !

Commentaires

  • > Dickos, ou l’art de changer de sujet
    12 février 2006, par Christo

    Eh ben, c vrai ke notre dickos international est pluto assez balése en Putaghjia, la preuve, il a une chronique en son nom... Mais fo dire kil le mérite bien, c vrai ke c apré un dur labeur, le fruits d’années de formations, au bar, en sorties, chez les potes... Pour un résultat ke c amis qualifient de trés respectables...mais bon je dis ca, c parceke moi aussi je l’aime bien mon peti R..... Bravo à pié pié pr la description...
    A quand une magagne sur la pié-pié mobile ;)




  • > Dickos, ou l’art de changer de sujet
    23 mai 2005, par Franz

    Tu as tort de ne pas nous parler plus longuement de Dickos... il y aurait pourtant beaucoup de mal à en dire.